Un nouvel intérêt pour les élections

Lingwick

Rangée du haut, à partir de la gauche: Catherine Bouffard, Stéphanie Bureau, Caroline Poirier, Elizabeth Bernatchez, Suzanne Jutras. Rangée du bas: Sylvio Bourque et Guy Lapointe.

Tous les matins de semaine, je m’installe au Café Collectif pour y prendre un café et jaser avec des amis et les clients qui passent. On parle de tout et de rien, dépendamment de la température, de la journée de la semaine ou encore de ce qui se passe dans nos municipalités.

Dernièrement ont eu lieu les élections, et nous avons profité de ces moments pour approfondir le sujet.
C’est la première fois que je m’y intéresse vraiment. Pourtant, c’est la deuxième fois, compte tenu de mon jeune âge, que j’ai l’occasion de voter. Pourquoi cet intérêt soudain ? Sans doute parce que je sens qu’un vent de changement souffle sur nos municipalités du Haut-Saint-François. On remarque la présence grandissante de jeunes et de femmes parmi les élus. Aussi, plusieurs postes n’étaient pas réellement en élection — plusieurs candidats ont été élus sans opposition — mais derrière cette apparente stabilité, on observe un profond renouveau au sein des conseils municipaux de la MRC du Haut-Saint-François.

Les conseils municipaux sont formés à près de 45 % de femmes. Que ce soit dans des postes de mairesses comme Nathalie Bresse (Ascot Corner), Daphné Raymond (Cookshire-Eaton), le retour de Johanne Delage (La Patrie), ou encore plusieurs conseillères comme Nancy Laliberté, Annie Guillemette, Josée Pérusse (Cookshire-Eaton), Elizabeth Bernatchez, Suzanne Jutras, Stéphanie Bureau et Catherine Bouffard (Lingwick).

La jeunesse s’est elle aussi levée et a décidé de prendre sa place. On peut penser à Mathieu Skelling, Demmi Dolbec (East Angus) ou Cédérick Ménard (Westbury).
Comme Sabrine Denault Lapointe, conseillère pour la Ville d’East Angus m’a mentionné « 42 nouveaux visages ont fait leur entrée sur les conseils municipaux, soit près de la moitié (42 sur 98 postes). C’est un signe fort que la population locale souhaite s’impliquer et apporter de nouvelles idées pour le développement de nos communautés. »

Et c’est peut-être ça, finalement, qui me rejoint le plus. Voir ces femmes et ces jeunes s’impliquer, faire entendre leur voix et contribuer activement à la vie municipale, ça rend la politique locale plus vivante, plus inspirante — et surtout plus près de moi. C’est ce qui me donne envie, à mon tour, de m’y intéresser davantage et de croire que chacun de nous peut avoir un impact, peu importe notre âge ou notre parcours.

Parce que la jeunesse, c’est elle qui porte l’avenir. Mais pour bâtir solidement, il faut aussi s’appuyer sur celles et ceux qui étaient là avant eux. Prenons l’exemple d’East Angus, où plusieurs jeunes font maintenant partie du conseil municipal. L’équilibre se crée grâce à la présence de figures d’expérience comme Antoni Dumont et Nicole Bernier (réélue), ainsi que Normand Graillon, ancien directeur général de la municipalité. Ces personnes d’expérience apportent une mémoire collective, une sagesse et un recul qu’on ne peut acquérir qu’avec le temps. Ensemble, jeunes et moins jeunes, ils traceront la voie d’un avenir solide pour nos municipalités.

J’espère que d’autres, comme moi, auront envie de s’y intéresser davantage, parce que chaque voix compte et que notre implication peut réellement faire une différence.

Bianka Gelé Dupuis
Directrice des ventes

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