Nouveau départ à la Vallée du Mont-Élan

Line Savard et sa fille Karina Ortega, copropriétaires de la Vallée du Mont-Élan depuis 2020.

Après une année de pause, la Vallée du Mont-Élan a rouvert ses portes le 17 avril dernier à Westbury.  Le sujet de l’incendie survenu sur le site le 11 avril 2024 et qui a coûté la vie à Jérémie Ortega demeure sensible. « Pendant la fermeture, on s’est fait offrir énormément d’aide. Il y a eu beaucoup de solidarité. Il y a eu des beaux mouvements d’entraide », se remémore la sœur du défunt, Karina Ortega. 

« On a fermé pendant un an, puis je dirais que notre mission s’est solidifiée. On a fait une restructuration », poursuit-elle. Auparavant associé au camping et au disque golf, la Vallée du Mont-Élan mise désormais sur sa mission de centre de villégiature, de ressourcement et de mieux-être. Un sanctuaire pour que « les gens qui viennent aient une belle cohabitation, une belle vibe, puis une belle cohérence », explique celle qui est copropriétaire avec sa mère depuis 2020. 

La pandémie comme déclic 

L’achat du site de Westbury concorde avec le début de la pandémie et une écœurantite de la ville. « Ça fait cinq ans qu’on reste ici, puis des fois, quand on va quelque part puis qu’on revient, on se dit : « C’est fou comment on se sent à la maison. Plus que n’importe où on a pu habiter » », poursuit celle qui est instructrice de yoga. 

La région leur rend bien, à elle et sa mère, cet attachement puisqu’une bonne partie de leur clientèle provient du Haut-Saint-François. « Il y a des voisins qui viennent dormir! Du monde de Cookshire! », s’enthousiasme Line Savard, la mère de Karina. « On a toutes sortes de gens qui viennent, [mais] une grande partie de notre clientèle, c’est des gens de Sherbrooke. » Le reste de la clientèle provient des grands centres, soit Montréal, Québec et Trois-Rivières. 

Cela n’est pas surprenant aux dires des deux femmes, puisque plusieurs citadins ont un ras-le-bol de la ville, qui s’est exacerbé depuis la pandémie. « C’est de plus en plus demandé et important pour les gens de se retrouver dans un domaine de nature qui n’est pas axé sur la consommation », explique Line Savard. Et par « nature », elle fait autant référence à la nature extérieure qu’à celle intérieure.  

Si on peut facilement se retrouver en nature dans un parc de la Sépaq, ce qui distingue la Vallée du Mont-Élan, c’est la communauté qui entoure cette nature. S’il est facile pour quelqu’un de se rendre sur le site de Westbury pour se retrouver et se ressourcer, la disposition du site et la nouvelle grille d’activités rendent plus faciles le contact avec autrui. Comme le résume Line Savard, ici « on prend le temps de vivre ensemble. On prend le temps de se connaitre. On prend le temps de connecter. » 

La Vallée du Mont-Élan est un vaste site de 76 hectares où il est possible de séjourner en chalet ou en camping. Certes, il est possible d’y faire de la randonnée, mais le sanctuaire est l’un des rares endroits dans la région où il est possible de s’adonner à des séances de yoga, de méditation, à des activités de respiration ou à des retraites en silence. Le duo mère-fille composé de Line Savard et Karina Ortega se fera un plaisir de vous guider.  

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Jean-Marc Brais
Jean-Marc oeuvre dans les médias communautaires depuis 2013. Il a été journaliste pour le Haut-Saint-François de 2017 à 2019. Il est de retour au Journal depuis 2024.

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