La nouvelle directrice générale, Isabelle Labrecque, avec le président, Michel Champigny.
Malgré une dette d’un demi-million de dollars, le conseil d’administration et les membres de Transport de personnes Haut-Saint-François ne s’inquiétaient pas pour l’avenir lors de leur assemblée générale annuelle en avril. La nouvelle directrice générale, Isabelle Labrecque, a par la suite précisé les garanties présumées pour la couverture de cette dette.
« On ne fermera pas… On n’est pas en mauvaise posture », a-t-elle dit en entrevue plus récemment. Les sommes sont dues au gouvernement du Québec et à la MRC du Haut-Saint-François, sans intérêt. « Ils ne sont pas pressés. »
« Il y a déjà une entente prise pour régler les problèmes financiers. Ce n’est pas insurmontable. Là, on est dans une meilleure position. »
Transparence et saine gestion
« Mais, ce qu’on a à faire, c’est d’être transparent et d’avoir une saine gestion financière et de matériel pour que l’organisme puisse se consolider. »
Mme Labrecque est devenue directrice générale (DG) de Transport HSF aussi en avril, après avoir travaillé pour plusieurs autres organismes communautaires, surtout près de Montréal. Elle est revenue en Estrie il y a quelques années, à Fontainebleau. « Je cherchais une cause sociale qui impliquait d’aider les gens », a-t-elle dit.

Améliorer la flotte
Sa préoccupation principale comme DG est plutôt la flotte d’autobus et l’offre de service. « Ce qui est notre gros, gros, gros défi actuellement, c’est le bris des autobus, ce qui fait qu’on a des bris dans les services. Continuellement, on est obligé de déplacer des transports, d’annuler certains transports, parce qu’on a des autobus qui sont vieillissants. »
« On est en attente d’une subvention qui viendra du fédéral, pour pouvoir acheter deux nouveaux autobus… Mais, là, ça presse. »
Transport HSF dessert en partie une clientèle vulnérable, pour qui le transport est l’accès à des services sociaux essentiels. L’organisme est, entre autres, mandaté par la MRC d’offrir un transport adapté aux personnes vivant avec une mobilité réduite.
Avec les problèmes dans la flotte, Mme Labrecque doit parfois organiser des solutions hors normes pour éviter que ces clients manquent de service.
« Je salue la très grande flexibilité au niveau de nos chauffeurs. Notre équipe est extraordinaire. Ce qui est important, c’est de mettre à jour notre flotte d’autobus », a-t-elle renforcé.