Les bureaux de poste du Haut-Saint-François ne devraient pas être visés par des fermetures dans le plan de redressement de Postes Canada, selon la députée fédérale Marianne Dandurand, en discussion avec le Journal Le Haut-Saint-François en octobre.
Le gouvernement du Canada a dernièrement levé un moratoire contre les fermetures de bureaux de poste ruraux, en place depuis les années 1990. Ce moratoire était le résultat de manifestations à travers le pays contre les fermetures, un mouvement commencé au Québec par l’organisme Dignité Rurale Canada.
Aujourd’hui, les fermetures viseront les bureaux de poste plutôt de banlieue, selon Mme Dandurand.

Grève
Immédiatement suivant la levée du moratoire, le syndicat des travailleurs de Postes Canada a renouvelé son action de grève et de moyens de pression, ce qui a empêché la livraison régulière du Journal Le Haut-Saint-François.
Distribué à toutes les adresses de 15 municipalités de la région, le journal est un courrier classé « Médiaposte sans adresse » par Postes Canada, au même niveau des publicités et circulaires. Les derniers moyens de pression du syndicat empêchent la livraison de ce type de courrier au Québec, laissant plusieurs journaux, dont Le Haut-Saint-François ainsi que Le Cantonnier de Disraeli, à leurs propres moyens de distribution.
Nous avons demandé une exception à la classification du Journal au moins pour le dernier numéro, à cause de l’importance des informations électorales avant le vote municipal du 2 novembre.
Lors d’un reportage sur le sujet à TVA Nouvelles de Sherbrooke, Mme Dandurand a exprimé son appui pour cette demande d’exception de la part du Journal.
Ni Postes Canada ni le syndicat n’ont accepté notre demande.
Ils nous ont permis d’aller récupérer nos 12 500 exemplaires au centre de tri de Postes Canada à Sherbrooke, une tâche accomplie grâce en partie du temps et du camion du secrétaire-trésorier du Journal, Pierre Couture, d’East Angus.
La distribution s’est ensuite faite avec la grande aide de plusieurs bénévoles et collaborateurs dans nos communautés, comme lors de la grève à Noël passé.
Au Cantonnier de Disraeli, la présidente du journal communautaire mensuel, Sylvie Veilleux, devait aller au centre de tri de Québec pour récupérer ses journaux, aussi remplis d’informations électorales.

