Des élèves de l’école Cookshire Elementary ont placé la dernière couronne, après avoir lu le traditionnel poème, « In Flanders’ Fields », lors de la cérémonie annuelle à Cookshire le 11 novembre dernier, dans la neige cette année.
Le 8 novembre dernier, la Société d’histoire de Weedon a procédé à l’inauguration officielle du nouvel emplacement du cénotaphe des anciens combattants, lors de la cérémonie du Jour du Souvenir.
Une cinquantaine de personnes ont assisté cet événement au nouvel emplacement du cénotaphe situé juste à côté du Centre communautaire Thérèse Denis Lavertu.
C’est Marcel Dumont, le président de la Légion royale canadienne d’East Angus, qui officiait la cérémonie. Il nous a rappelé qu’il était de notre devoir de citoyens et de citoyennes « de nous souvenir de ceux et de celles qui ont donné tellement afin que nous puissions continuer de vivre en paix et […] de profiter de [nos] droits fondamentaux. »

Robert G. Roy, le préfet de la municipalité régionale de comté (MRC) du Haut-Saint-François (HSF) faisait partie des invités d’honneur lors de cette cérémonie.
« Super bel endroit ! C’est beaucoup moins bruyant que sur la 112 », a-t-il dit, ce qui a fait rire et sourire les personnes présentes. « Puissions-nous ne jamais oublier ceux qui ont servi notre pays et qui ont payé le prix ultime pour notre liberté », a-t-il déclaré plus solennellement.
« Quand la municipalité a vendu le terrain à BMR pour son agrandissement, on nous a avertis que le [cénotaphe] devait être déplacé. […] On est arrivé à un consensus avec la municipalité de l’installer [ici] parce que c’était la plus belle place pour le mettre », d’expliquer Mario Bélisle, le vice-président de la Société d’histoire de Weedon.
Il a fallu aussi que cette dernière trouve des donateurs parce que ça coûte cher de déménager un cénotaphe. Pour le déménagement, elle a eu beaucoup d’appui de Léo Barolet, un entrepreneur en construction de Weedon. Pour l’aménagement du terrain, elle a pu compter sur la municipalité.
Sur la plaque placée non loin du cénotaphe et sur laquelle sont écrits les noms des donateurs, il y a un code QR qui, avec un téléphone cellulaire, donne accès à « […] un balado fait par les enfants de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon avec des gens qui ont déjà fait la guerre », de dire en terminant Monsieur Bélisle.

