Ken Cameron devait prendre son eau d’une source au rang 10 à Chartierville.
Les rencontres au puits public se sont multipliées ; les demandes d’aide entre voisins aussi. Mais les récentes pluies ont finalement rempli les puits de surface à Chartierville, Newport, et ailleurs.
Lors d’un appel de suivi au bureau du Journal il y a quelques semaines, le résident de Chartierville Ken Cameron se frustrait de connaître comment on peut se sentir comme un « vieil homme » qui se perd dans sa propre « croûte de saleté ». M. Cameron et sa conjointe ont deux puits sur leur terrain, mais chacun était vide depuis la fin août jusqu’à récemment.
Lors de mon échange avec M. Cameron, il m’a raconté l’histoire de plusieurs nouvelles rencontres au puits disponible au public au bord du Rang 10 à Chartierville. Un jour plus tard, près d’Island Brook à Newport, des voisins m’ont aussi demandé de l’aide pour un approvisionnement en eau. D’autres voisins ont parlé des puits vides à la Lawrence Colony.
« Du jamais vu », m’a-t-on dit.
Selon l’Outil de surveillance des sècheresses au Canada, du gouvernement fédéral, le sud du Québec, incluant le Haut-Saint-François, était dans une « sècheresse grave », qui est pourtant moins pire que les sècheresses extrêmes et exceptionnelles vécues cette année dans des parties du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse, ainsi qu’en Gaspésie et près de Val-d’Or.
En Nouvelle-Écosse, plusieurs municipalités sont venues en aide aux citoyens, en leur offrant de l’eau potable pour boire ainsi que des douches, selon un reportage de la CBC en ligne au mois d’août.

