Destination W : «ça va être un exemple à suivre au Québec»

De gauche à droite : Maxime D’Amour de Be Tiny, Madeleine Dulac de Juste Milieu et Cindy Brisson de Destination W. Photo : Carole Dessureault

Destination W, Be Tiny et Juste Milieu, trois compagnies québécoises, s’unissent pour réaliser le quartier de minimaisons de la phase 1 du projet Destination W. Le promoteur fournit les terrains, Be Tiny construit les minimaisons et Juste Milieu en fait le design.

Le projet Destination W est situé dans un beau boisé, sur un chemin en bordure de la 8e avenue à Weedon. « Ici, le projet se fait dans le village. Les services sont proches », de dire Maxime D’Amour, le propriétaire de Be Tiny.

Madeleine Dulac, designer et fondatrice de Juste Milieu, est une spécialiste dans la conception d’espaces minimalistes, tels que les minimaisons. Elle habite dans un minibus dont elle a fait elle-même l’aménagement. Selon elle, « la demande est énorme pour les minimaisons. Il y a des gens qui ne viennent même pas [de la région] et qui déménagent ici pour les minimaisons. »

« [Pour ce projet], on utilise surtout des matériaux durables et locaux, à faible COV [composés organiques volatils]. Je fais beaucoup de design solaire passif. On essaie de chauffer les minimaisons le plus naturellement possible avec le sud. […] On essaie de tenir compte aussi de l’orientation du soleil », de conclure Madeleine.

La Wee 820, un des modèles de minimaison disponible dans le cadre du projet Destination W. Photo fournie

Une alternative au marché

Avec l’augmentation de la demande de maisons individuelles et la hausse de leur prix, les minimaisons semblent être une alternative intéressante pour beaucoup de personnes désireuses d’accéder à la propriété.

Maxime D’Amour explique que les minimaisons suscitent l’intérêt d’une large frange de la population. « Pour 250 000$, vous pouvez acheter une minimaison clés en main et un terrain. Il n’y a plus de maisons neuves que vous achetez à ce prix-là aujourd’hui. »

Il poursuit en disant que « Destination W a deux types de terrains: des terrains pour des maisons « régulières » et des plus petits pour construire des minimaisons. […] Ce projet, ça va être un exemple à suivre [au Québec]. »

Après l’achat du terrain, l’acheteur a deux ans pour faire construire sa minimaison. Depuis le début du printemps, sept terrains ont été vendus et treize sont encore disponibles. Selon Maxime, « d’ici un an, les terrains qui restent à vendre devraient être vendus. »

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Carole Dessureault
Carole est pigiste pour le Journal. Elle est établie à East Angus depuis 2018.

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