La propagation du nerprun dans la mire d’East Angus

La Ville d’East Angus surveille et éradique la propagation d’un arbuste envahissant, le nerprun bourdaine, dans son Parc des Deux Rivières, aux bords de la Saint-François à l’embouchure de la Eaton, malgré l’inquiétude citoyenne.   

Sa présence nous a été signalé par le résident d’East Angus, Grégoire Ferland, au mois d’août. « Dernièrement je constate qu’il y a envahissement d’une plante dans la partie est [du parc], l’épinette de Norvège », nous a écrit M. Ferland. 

« J’ai fait mes recherches pour constater que c’est le nerprun. Lorsque je suis arrivé dans le secteur il y a 20 ans, il n’y avait rien. » 

« Ça a vraiment poussé cette année », selon le directeur des loisirs et de la vie communautaire de la Ville d’East Angus, Etienne Bouchard. « C’est assez envahissant. » 

Photo : Grégoire Ferland

La Ville coupe l’arbuste et le déracine, si possible, et ensuite couvre le sol, pour empêcher la régénération de la plante.  

La Ville est au courant de sa présence depuis au moins six ans, selon M. Bouchard. Elle lutte contre sa propagation petit à petit chaque année. 

L’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, basée à Cookshire, a publié en 2021 le Guide de gestion du nerprun bourdaine pour les propriétaires forestiers, qui décrit les meilleures façons de contrôler l’arbuste, chose pas évidente.

« Si j’avais su, il y a une trentaine d’années ce que je sais aujourd’hui, ma petite forêt ne serait pas ravagée à ce point », nous a écrit Pierre Ménard, de Cookshire-Eaton, en avril dernier. « La façon dont cette plante anti-biodiversité se reproduit et les méthodes pour la combattre sont bien documentées sur l’Internet, mais demeurent peu connues de la population en général. » 

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Scott Stevenson
Scott est le directeur du Journal depuis 2024. Originaire du Canton de Hatley, il demeure sur sa ferme à Island Brook depuis 2012.

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