600 personnes aux portes ouvertes de la Ferme Le Sabot d’Or

De gauche à droite : Jacques Dubois et Arianne Caron, propriétaires de la Ferme Boucherie Le Sabot d’Or et Chantal Jeanmonod, mère de Jacques.

La 21e édition de la journée Portes ouvertes Mangeons local se déroulait le 7 septembre dernier partout au Québec. Cet événement annuel est organisé par l’Union des producteurs agricoles (UPA). Parmi les 56 fermes qui y participaient, il y en avait quatre en Estrie. Dans le Haut-Saint-François, seule la Ferme Boucherie Le Sabot d’Or et son élevage de cerfs rouges accueillait les visiteurs. 

Photo : Fédération de l’UPA-Estrie

Arianne Caron et Jacques Dubois sont les fiers propriétaires du Sabot d’Or depuis 2022. Ils ont soumis leur candidature pour participer aux Portes ouvertes et ont été choisis. « C’est beaucoup de travail pour préparer cette journée. Mais c’est un plaisir de recevoir les gens ici », d’expliquer Arianne. 

« Les gens s’intéressent à notre ferme, mais aussi au milieu agricole en général. Ils avaient beaucoup de questions à nous poser. Beaucoup de gens étaient contents de voir des moutons, des chèvres, des cerfs ou des canards », de poursuivre Jacques. 

Des visiteurs lors de la journée Portes ouvertes qui admirent les chèvres. Photo : Carole Dessureault

« On a une belle affluence aujourd’hui », de dire Arianne, puisque 590 personnes se sont déplacées pour visiter leur ferme, voir leurs animaux et acheter leurs nombreux produits.  

De l’aide appréciée et nécessaire 

L’aide des bénévoles, pour la plupart des voisins, des amis ou des membres de leur famille, leur a donné un bon coup de pouce pour réaliser cette journée Portes ouvertes. 

Parmi eux, il y avait Chantal Jeanmonod, la mère de Jacques, qui passe quatre mois par année au Québec pour aider Arianne et Jacques à leur ferme. Le reste de l’année, elle retourne en Suisse où résident ses trois autres garçons et ses petits-enfants. 

Chantal connait bien le travail de la ferme, car elle est elle-même « fille, femme et maman d’agriculteurs. Deux de mes garçons ont repris une ferme en France. Avoir une ferme, c’est du travail 365 jours par année. »  

C’est difficile de prendre des vacances et d’être malade quand tu es agriculteur ou agricultrice. « Les animaux, il faut bien les nourrir et s’en occuper tous les jours », de dire Chantal. 

De gauche à droite : Jacques Dubois et Arianne Caron, propriétaires de la Ferme Boucherie Le Sabot d’Or et Chantal Jeanmonod, mère de Jacques. Photo fournie

Benoît était aussi à la Ferme Le Sabot d’Or en tant que bénévole. « Mon garçon est leur voisin. […] Aujourd’hui, je m’occupe du corral (parc à bestiaux). Jacques m’a fait une petite formation ce matin. Je connais ça un peu parce que j’ai grandi sur une ferme, mes parents en avaient une. »  

Son père est décédé et son frère aîné, qui a pris la relève, vieillit. Comme il se retrouve seul pour s’en occuper et « […] qu’il n’a pas de relève, il commence à se départir de ses terres. Ce matin, j’ai demandé à Jacques s’il aimait ça travailler sept jours par semaine. C’est un travail très accaparant être fermier », de conclure Benoît. 

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Carole Dessureault
Carole est pigiste pour le Journal. Elle est établie à East Angus depuis 2018.

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